L'infolettre de l'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec

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Été 2016 La naissance annoncée d’une maison de soins pédiatriques grâce à Michel Dallaire, C.Q.

La grande demeure de Michel Dallaire, sise à Québec et bâtie par son père Jules, se muera en maison à double vocation sociosanitaire pour les enfants. En 2014, elle a été, en quelque sorte, cédée par l’entremise de la Fondation Famille Jules-Dallaire à Laura Lémerveil, organisme de soutien aux enfants polyhandicapés.

L’organisme transformera la demeure en un lieu d’accueil à destination d’enfants de deux types : 1o ceux lourdement handicapés dont les parents ont besoin de répit et 2o ceux en fin de vie nécessitant beaucoup d’attention.

La future maison de répit et de soins palliatifs amorcera ses activités l’été prochain si toutes les autorisations requises vont bon train. Elle sera ainsi le deuxième établissement du genre à voir le jour au Québec, après la Maison André-Gratton de Montréal. Celle-ci a été inaugurée en 2007 et mise sur pied par Nicole Marcil-Gratton, C.Q., et Michèle Viau-Chagnon, C.Q., toutes deux de solides alliées de l’organisme Le Phare Enfants et Familles.

Il existe toutefois un autre lieu d’accueil quelque peu similaire, fondé et dirigé par Diane Chênevert, C.Q., le Centre Philou. Idéalement situé à deux rues du CHU Sainte-Justine, il vise à améliorer, d’une part, la qualité de vie d’enfants âgés de 0 à 15 ans en situation de handicap physique sévère et, d’autre part, celle de leurs proches. Mme Chênevert y a élaboré un programme visionnaire de répit axé sur les besoins réels des familles, ainsi que deux programmes avant-gardistes de développement physique et cognitif bien adaptés aux polyhandicapés, où sont conciliés scolarisation, réadaptation et répit.

À propos de Michel Dallaire

Michel Dallaire est une figure de proue de l’immobilier d’entreprise au pays. Il a succédé, en 2005, à son père à la tête du florissant Groupe Dallaire. Il se démarque nettement par les multiples activités à caractère philanthropique qu’il mène, seul ou par l’intermédiaire de la Fondation Famille Jules-Dallaire, dans la capitale québécoise.

Soulignons que c’est le 22 juin 2015 que la Ville de Québec a inauguré l’impressionnante œuvre d’art public Hommage aux Sœurs de la Charité de Québec, qu’a entièrement financée le Groupe Dallaire.

L’œuvre est de la main de Jules Lasalle à qui l’on doit aussi notamment la porte sainte de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec et le monument Robert-Bourassa, G.O.Q., se dressant sur la place de l’Assemblée‑Nationale.

L’œuvre est installée à proximité de la Maison Mère-Mallet, délaissée en décembre dernier par les religieuses résidentes, qui en avaient conclu la vente en 2013 auprès de la Fondation Famille Jules-Dallaire, laquelle s’était engagée à maintenir la vocation caritative et le caractère architectural du lieu historique, berceau de la congrégation des Sœurs de la Charité de Québec.

Quatre figures de bronze à échelle humaine représentent la fondatrice, mère Marcelle Mallet, accompagnée d’une femme âgée malade et de deux orphelins. Érigées en fin d’autoroute, sur un terre-plein séparateur, elles se trouvent à quelques coins de rue de la fontaine de Tourny, elle-même offerte comme présent par Peter Simons, C.Q., à la ville de Québec, à l'occasion de son 400e anniversaire. Plus précisément, elles sont dans la portion de l'avenue Dufferin annexée, en 2001, à l’avenue Honoré-Mercier, vraiment pas très loin de l’endroit où Jean-Paul L’Allier, O.Q., chérissait de voir la majestueuse « Place de France », projet qu’il avait présenté, en 2003, à Jacques Chirac, O.Q., en vue des festivités du 400e anniversaire de Québec.

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Automne 2015 – Armand Vaillancourt, C.Q., en voie d’achever un monument colossal

Avant l’hiver 2015, Armand Vaillancourt dont la fougue artistique n’a jamais pris une ride devrait voir se parachever La force ouvrière, improbable monument qu’il a dessiné en hommage au syndicaliste Michel Chartrand. On a commencé à l’ériger, en août dernier, au parc Michel-Chartrand, antérieurement le « parc régional de Longueuil ». Il y a peu de temps encore, il était possible de suivre directement l’évolution – très avancée – des travaux dans le site dédié Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. http://laforceouvriere.ca.

La force ouvrière se veut l’évocation de la puissance de la solidarité syndicale et de la force de la mise en commun des ressources. L’œuvre, imposante, comporte 20 plaques d’acier de 24 tonnes chacune qui se dressent vers le ciel à une dizaine de mètres à partir d’une grande plate-forme bétonnée.

La souscription pour l’œuvre, lancée en 2013, s’est poursuivie jusqu’à tout récemment.

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NOS MEMBRES À L’HONNEUR

Marcel Barbeau, O.Q.,

Jusqu’au 18 novembre 2015, la Galerie d’art Michel-Ange, qui a pignon sur rue dans le Vieux-Montréal, présente une exposition à caractère rétrospectif voulant souligner les 70 ans de carrière et les 90 ans d’existence de Marcel Barbeau, O.Q., l’un des signataires du Refus global, avec notamment Madeleine Arbour, C.Q., Marcelle Ferron, G.O.Q., Françoise Sullivan, C.Q., et Jean-Paul Riopelle, G.O.Q.

Un catalogue d’œuvres sélectionnées est publié pour l’occasion.

La directrice de la galerie, Sonia Denault, a regroupé, sous le titre Dynamiques du regard, 64 peintures, dessins, collages et sculptures de l’artiste embrassant la période 1945-2015.

À propos de Marcel Barbeau

Peintre et sculpteur, abstrait avant tout, Marcel Barbeau a abordé presque tous les domaines des arts visuels contemporains, allant du dessin à la performance. Artiste éclectique et fécond, il a tenté de modifier le langage plastique dans la transgression des frontières disciplinaires. Au fil des ans, ses collages se sont transformés en peintures, en estampes et en sculptures. Ses dessins cursifs ont pris le relief de la peinture ou de la sculpture, emprunté les gestes de la danse et puisé leur luminescence à la photographie ou à la vidéo. Par le passé, ses créations ont été largement présentées à l’étranger et partout au Québec. Aujourd’hui, en 2015, elles continuent à figurer dans plusieurs grandes expositions internationales.

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André Viger, C.Q.

Le 14 octobre 2015, on a inauguré, au lac des Nations de Sherbrooke, la Place du Panthéon des sports, qui comporte un premier monument. On a alors aussi dévoilé les noms des premières personnes à faire leur entrée au Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. Panthéon des sports de Sherbrooke. Parmi celles-ci figurait André Viger, C.Q., intronisé dans la catégorie Athlètes.

La jeune organisation du Panthéon a pour président du conseil d’administration Jean Perrault, C.Q., ex-maire de Sherbrooke.

À propos d’André Viger

André Viger fut l’un des piliers du sport paralympique au Canada. Ayant grandi dans la région de Sherbrooke, il perdit l'usage de ses jambes à l'âge de 20 ans. Au cours de sa longue carrière d’athlète handisport (1979-1996), il établit de nombreux records mondiaux dans les épreuves des 1 500, 5 000 et 10 000 mètres. Décuple médaillé des Jeux paralympiques, il remporta à trois reprises (1984, 1986 et 1987) le prestigieux marathon de Boston dans la division Personnes en fauteuil roulant à mains courantes.

M. Viger s’éteignit à l’âge de 56 ans en 2006, après avoir ouvert la voie aux André Beaudoin, Dean Bergeron, Chantal Petitclerc, C.Q., et Diane Roy. Par son exemple exaltant, il a incité bien des personnes handicapées à faire de l’activité physique régulière et à mieux s’intégrer dans la société. Donc, on ne s’étonnera pas qu’il ait été le premier athlète intronisé au Temple de la renommée Terry Fox.

Du reste, lorsqu'il était athlète, il avait innové en étant l’un des tout premiers à utiliser un fauteuil à trois roues, délaissant le traditionnel fauteuil à quatre roues.

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Madeleine Roy, O.Q.

Le 8 octobre dernier, le centre de documentation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a pris officiellement le nom de « bibliothèque Roy-Denommé ». L’UQTR et la Fondation UQTR voulaient ainsi rendre hommage à un couple d’enseignants remarquables : la regrettée Madeleine Roy, O.Q., et son mari également décédé, Jean-Marc Denommé.

Tous deux se sont brillamment illustrés au Département des sciences de l’éducation de l’UQTR. En 2000, ils instaurèrent, par l’entremise de la Fondation UQTR, un généreux fonds de bourses d’études. En 2013, en son nom propre et celui de son défunt conjoint, Mme Roy fit une donation historique de quatre millions de dollars à l'UQTR.

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Bernard Voyer, C.Q.

Le 5 octobre dernier, à la Citadelle de Québec, Bernard Voyer, C.Q., a été décoré de la Médaille du service méritoire des mains mêmes du gouverneur général. Désormais, il pourra, dans sa signature, ajouter l’abréviation M.S.M. à ses quatre autres : O.C., C.Q., Ch. LH et Lcol (H).

Rappelons que M. Voyer a été nommé lieutenant-colonel honoraire du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens en 2008. Depuis lors, il fait preuve d’un soutien et d’un dévouement indéfectibles envers les Rangers juniors (âgés de 12 à 18 ans) du Nord-du-Québec. Chaque occasion lui est bonne pour les amener en expédition à travers le monde et ainsi les sortir de leur isolement géographique.

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Phil Gold, O.Q., et Samuel O. Freedman, C.Q.

L’année 2015 marque le 50e anniversaire de la découverte révolutionnaire de l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) et de son potentiel de biomarqueur du cancer par Phil Gold, O.Q., et Samuel O. Freedman, C.Q., directeur de thèse du Dr Gold en 1965.

Pour commémorer cette percée médicale, on a mis à l’honneur le Dr Gold, dans un premier temps, en août dernier, au 25th Annual International Carcinoma Embryonic Antigen (CEA) Symposium et, dans un second temps, en octobre dernier, au 42e congrès de l’International Society of Oncology and Biomarkers.

À propos de l’ACE

L’ACE est une protéine produite par le fœtus, ce qu’ont nettement mis en lumière les travaux pionniers de recherche du Dr Gold, et qui, en temps normal, ne peut plus être détectée dans le sang après la naissance. En présence de certains types de cancers, notamment digestifs, il est produit en quantité suffisante par les cellules cancéreuses ou inflammatoires pour être facilement décelé dans la circulation sanguine de l’adulte dans quelque 70 % des cas.

L'ACE, le plus ancien des marqueurs tumoraux connus, reste, aujourd’hui encore, par son dosage sanguin (l’échantillon de sang est prélevé par ponction veineuse au pli du coude), le moyen privilégié pour détecter des cancers en stade précoce.

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Gilles Vincent, C.Q.

Le 30 septembre dernier, à Shanghai, Gilles Vincent, C.Q., s’est vu décerner une médaille spéciale de table pour avoir contribué au rayonnement du département français de la Moselle, tout particulièrement par le truchement de l’exposition Apple Art, inaugurée la même journée.

Apple Art est la plus grande exposition jamais réalisée consacrée à l'art éphémère et ancien des pommes marquées. Elle s’est déroulée, jusqu’au 7 octobre 2015, au Jardin botanique de Chenshan. Cet espace vert, situé à Shanghai, fait 205 ha (2 070 000 m2) et comprend 26 jardins thématiques. M. Vincent y est conseiller spécial depuis 2014.

On trouve sur YouTube, une Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. brève entrevue de M. Vincent à propos du rendez-vous unique qu’était Apple Art.

À propos des pommes marquées

La méthode de marquage des pommes consiste à cacher du soleil une partie de l’épiderme du fruit, de diverses façons, parfois combinées : papier foncé tenu avec de la gélatine, autocollant, pochoir, peinture alimentaire. Un motif se forme sur la pomme au fur et à mesure de son mûrissement, lequel est parfois réduit pendant une certaine période par un sachet posé sur le fruit, avant de l’exposer carrément au soleil en fin d’été.

Pour l'exposition Art Apple, mille pommes de la Moselle ont été marquées suivant différentes thématiques (gastronomie, art de vivre, beaux-arts, monuments, personnalités), avec par exemple des motifs de la tour Eiffel, de la Joconde, de la Cité interdite ou du palais d’Été.

Le marquage des pommes est véritablement né en région parisienne, même si l’agronome andalou Ibn al-'Awwâm, ayant vécu à Séville au XIIe siècle, faisait déjà mention de fruits marqués dans son traité Le livre de l’agriculture. La technique était populaire à l’époque du Roi-Soleil; Louis XIV aimait à servir aux hôtes de la cour des pommes personnalisées à son effigie. Elle aurait probablement disparu, n’eût été le fait que le Japon l’a redécouverte dans les années 1970. Actuellement, à peine quelques sites commerciaux dans le monde produisent des pommes marquées.

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Denis Vaugeois, O.Q.

Le 17 septembre dernier, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), réunie en assemblée générale, a décerné le titre de membre honoraire à Denis Vaugeois, O.Q.

L’ex-Trifluvien a été président de l’ANEL de 2000 à 2004. Gaston Bellemare, O.Q., qui en est lui aussi membre honoraire, a occupé le même poste à deux reprises, soit de 2004 à 2008 et de 2010 à 2012.

Par ailleurs, soulignons que M. Vaugeois a été fait membre émérite de la société Patrimoine Trois-Rivières en avril dernier. Élu député de la circonscription de Trois-Rivières en 1976 et nommé ministre des Affaires culturelles en 1978, il s’est investi dans la défense du patrimoine ainsi que la mise en valeur des bibliothèques et des musées. La restauration du manoir de Tonnancour et le classement du Fonds de la famille Hart comme bien culturel sont notamment deux dossiers qu’il a poussés. En 1977, il a aussi participé à la création de la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières (SCAP), maintenant connue sous le nom de Patrimoine Trois-Rivières. Du reste, on le considère comme le père de la Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre, communément appelée « loi du livre ». Cette loi aura mené à l’établissement d’un réseau de bibliothèques municipales et de librairies en mesure de desservir la population à l’échelle du territoire québécois.

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Alain Bideau, C.Q., Benoît Pelletier, O.Q., Serge Joyal, O.Q, et Bartha Maria Knoppers, O.Q.

Le 9 septembre dernier, la Société royale du Canada – ou SRC pour les initiés – a annoncé, par voie de communiqué, le nom des personnes qu’elle a élues pour la promotion 2015, en plus du nom des nouveaux sociétaires qu’elle a nommés dans les catégories Membres étrangers et Membres à titre spécial, qu’ont intégré respectivement le Français Alain Bideau, C.Q., et deux Québécois, à savoir le Gatinois Benoît Pelletier, O.Q., et le Montréalais Serge Joyal, O.Q.

L’universitaire Bartha Maria Knoppers, O.Q., a été élue à l’Académie des sciences sociales de la SRC. C’est elle qui dirige, depuis 2009, le Centre de génomique et politiques, rattaché administrativement au Centre d'innovation Génome Québec et Université McGill.

À propos de la SRC

Fondée en 1882, la SRC s’est donnée pour triple mission de valoriser l'excellence, de conseiller les instances gouvernementales et non gouvernementales et, in fine, de favoriser une culture du savoir et de l'innovation pour les multiples domaines qu’embrassent ses trois académies constituantes : les arts, les lettres et les sciences humaines; les sciences sociales; les sciences (tout court!).

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LIVRESQUEMENT VÔTRE

L’Univers d’Hubert Reeves, C.Q., dans La petite Bédéthèque des Savoirs (février 2016)

La maison d’édition Le Lombard, installée à Bruxelles dans l’immeuble sur le toit duquel tournoie la mythique enseigne de Tintin et Milou, va lancer sur le marché en 2016 la collection La petite Bédéthèque des Savoirs. Cette collection sera un peu l’équivalent en bande dessinée, à échelle plus modeste, de la série Que sais-je? des Presses universitaires de France.

Le principe en est simple : un spécialiste et un dessinateur s’unissent pour faire comprendre le monde en bande dessinée.

Ainsi, Hubert Reeves sortira, en février 2016, avec Daniel Casanave, sa première BD : L’Univers, avec un grand u. En octobre dernier, une photo de M. Reeves le montrant avec sa future publication en main a été « tweetée » et « facebookée ». Sur la première de couverture, on voit le célèbre scientifique en lévitation ou en chute libre (!?) au-dessus du sol.

L’an prochain, d’autres titres paraîtront dans La petite Bédéthèque des Savoirs, dont L'artiste contemporain, Le droit d’auteur, Le féminisme, Le heavy metal, Histoire de la prostitution, L’intelligence artificielle, Le minimalisme, Le nouvel Hollywood, Les requins, Le roman-photo, Les situationnistes et Le tatouage.

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Le 26e livre de François Chartier, C.Q. (novembre 2015)

Le 10 novembre prochain, au Fairmont Le Château Frontenac de Québec, François Chartier lancera avec faste L’essentiel de Chartier – L’ABC des harmonies aromatiques à table et en cuisine (Éditions La Presse), la suite naturelle de son best-seller mondial Papilles et molécules.

Trois jours plus tard, il prendra part, comme sommelier d’honneur, au Gala des grands chefs des Laurentides de la Société canadienne du cancer, qui aura lieu à Sainte-Adèle. Il s’agit de l’un des villages où passait le chemin de fer du curé Labelle que remplace aujourd’hui le plus long parc linéaire au Canada : Le P’tit Train du Nord, d’une longueur totale de 232 kilomètres, avec des sentiers pour le vélo, la randonnée et le ski de fond.

Pour en savoir davantage sur le vrai train du Nord, on lira avec le plus grand intérêt la 3e édition (2008) de l’ouvrage Le train du Nord … vers … Labelle, réalisée par la Société d’histoire de Chute aux Iroquois (sic) de Labelle et offerte en Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. téléchargement gratuit (PDF, 173 pages, 4,8 Mo). Pour ceux et celles qui voudraient toucher l’Histoire de plus près, il est possible de voir des « petits chars » de Montréal et des « gros chars » des Pays-d’en-Haut au Musée ferroviaire canadien (Exporail) de Saint-Constant.

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Le tout dernier né de Jacques Grand’Maison, O.Q. (septembre 2015)

Jacques Grand’Maison vient de publier, à l’âge de 83 ans, son 51e ouvrage : Ces valeurs dont on parle si peu – Essai sur l’état des mœurs au Québec. Exactement huit ans plus tôt, il sortait Pour un nouvel humanisme, où il s’employait à jeter les bases d’un nouvel humanisme capable de concrétiser un véritable « vivre ensemble » dans une société où se côtoient des gens d’origines et de cultures différentes, avec ou sans allégeance religieuse. Ce livre est téléchargeable à partir de la bibliothèque virtuelle Les classiques des sciences sociales, toujours dirigée par Jean-Marie Tremblay, C.Q. En fait, la Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. quasi-totalité des écrits de M. Grand’Maison s’y trouve!

Le 22 octobre 2015, Les classiques des sciences sociales fêtaient la diffusion du 6 000e titre et leur 15e anniversaire de présence sur Internet. Chapeau à M. Tremblay et à ses collaborateurs!

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Un ouvrage hexagonal mettant en vedette Pierre-André Julien, C.Q. (juin 2015)

Pierre-André Julien, professeur émérite et chercheur à l’Institut de recherche sur les PME de l’UQTR, fait l’objet d’un chapitre entier dans l’un des récents ouvrages de la collection Grands auteurs des Éditions Management et Société, ou EMS, de France : Les grands auteurs en entrepreneuriat et PME.

Les deux codirecteurs de la publication avaient invité M. Julien à collaborer à la rédaction. Il a d’ailleurs signé le premier chapitre.

Le chapitre consacré au Québécois, qui porte le titre de Pierre-André Julien – De la spécificité des PME à la complexité de l’entrepreneuriat, ouvre la section intitulée De la PME territorialisée à la PME mondialisée. On notera que les chapitres sont offerts au choix à l’unité, en version électronique, par l’éditeur.

Sur la quatrième de couverture du volume, on peut lire le descriptif suivant :
« À en juger par la place qu'occupent la création et l'innovation dans nos sociétés contemporaines, l'entrepreneuriat est devenu le moteur de l'économie nouvelle. Pourtant, en dehors de la destruction créatrice de Joseph Schumpeter, l'un des auteurs qui a le plus popularisé la fonction d'entrepreneur, les connaissances aujourd'hui accumulées en entrepreneuriat, véritable discipline, demeurent largement méconnues du grand public et des élites. Ce livre comble ce vide. En rendant compte des conceptualisations et des théories produites par un large panel d'auteurs dans ce champ majeur pour le développement de notre économie et de la compétitivité de nos entreprises, ce livre a une visée académique [sic] mais aussi une portée politique. »

À propos de Pierre-André Julien

Pierre-André Julien est spécialiste de la PME et de l’entrepreneuriat. Ses travaux ont profondément influé sur la pratique des petites et moyennes entreprises ainsi que sur la définition de plusieurs politiques nationales et supranationales y afférentes. Sa notoriété lui a permis d’être associé aux initiatives de plusieurs grands organismes internationaux.

Loin d’être en semi-retraite à 76 ans, il a cosigné, au printemps 2015, son 23e livre, Dynamiser le développement régional par l’entrepreneuriat – Mesures et clés pour agir. Il serait actuellement en train de travailler à une série de condensés ou de mini-guides traitant de la gestion de petites entreprises, devant être publiés aux Presses de l’Université du Québec.

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L’ouvrage collectif Sciences, technologies et sociétés de A à Z (mai 2015)

Pour ceux et celles qui sont en quête de réflexions sociologiques et philosophiques et, par surcroît, qui aiment la lecture par bonds, il a lieu de lire Sciences, technologies et sociétés de A à Z.

Ce dictionnaire unique en son genre cartographie les liens que nous avons, individuellement et collectivement, avec la science et la technologie envisagées comme phénomènes humains. « Multi-public » (M. et Mme Tout-le-Monde, étudiants, chercheurs, décideurs...), il met de l’avant des concepts communs, tout en puisant aux connaissances spécialisées de la communication, du management, de l’économique, de la science politique et d’autres domaines.

Cette publication est le fruit du réseau d’expertise du CIRST (Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie). Elle fait partie d'un projet pilote de libre accès réalisé en collaboration avec la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. On peut en télécharger gratuitement les versions numériques (Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. PDF [4,3 Mo] et ePub [1,43Mo]).

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Un livre-événement « pluri‑francophone » (novembre 2015)

En juillet 1615, Samuel de Champlain quittait Québec et se rendait jusqu’au lac Huron dans le but de consolider les liens qu’entretenait la France avec les Hurons-Wendats. Amené à passer l’hiver 1615-1616 en Huronie, il mit un terme à la dernière exploration de sa carrière, ne rentrant à Québec qu’en mai.

Cette année, en 2015, ont donc lieu, dans la plus populeuse province du Canada, de grandes festivités entourant le Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. 400e anniversaire de la présence française en Ontario.

C’est ainsi que, la matinée du 23 octobre dernier, 24 écrivains et écrivaines d’expression française (2 de l’Acadie, 6 de la France, 10 de l’Ontario, et 6 du Québec avec 2 d’origine amérindienne) sont montés dans un train qui les a conduits de Halifax à Toronto, épousant ainsi à peu de choses près la trajectoire de Champlain au Canada. Pendant le périple de 24 heures, ils ont bâti une œuvre de fiction en 24 séquences en lien avec Samuel de Champlain. Un premier exemplaire imprimé a été présenté au public et aux médias à la descente du train à Toronto. Les exemplaires commerciaux ont été produits sous le titre Sur les traces de Champlain – Un destin extraordinaire en 24  tableaux, juste à temps pour le Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. Salon du livre de Montréal !

Celui-ci se tiendra, par ailleurs, du 18 au 23 novembre 2015. Tout un contingent d’artistes de la plume appartenant à l’Ordre national du Québec sera sur place.

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Pour plus de contenu et d’information sur l’Ordre national du Québec, visitez notre site web : www.ordre-national.gouv.qc.ca.