L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Ferdinand Biondi (1909 – 1998)

Chevalier (1985)

Ferdinand Biondi, personnage connu de la radio montréalaise, est né à Montréal en 1909.

Il étudie en arts décoratifs et en architecture à l'École des Beaux-Arts puis aux universités de McGill (psychologie des foules) et Montréal, où il obtient une licence en sciences sociales, politiques et économiques.

Ferdinand Biondi est arrivé à la radio par l'entremise du théâtre. Il a participé, en tant que comédien, à diverses troupes montréalaises. Il s'est occupé de régie et de mise en scène et, de 1959 à 1961, a enseigné l'histoire du théâtre français et canadien-français au Thomas Moore Institute.

Ferdinand Biondi entre à CKAC en 1936 et ne quittera ce poste que vingt-neuf ans plus tard, soit en 1965, après avoir été successivement annonceur, rédacteur de textes, réalisateur, directeur d'émissions spéciales, réalisateur en chef, directeur artistique, directeur des programmes, du service des nouvelles et des relations publiques.

À cette station radiophonique, il initiera de nombreuses émissions d'ordre culturel dont «Améliorons notre langue parlée». On lui doit également de grands reportages d'actualité tels: «Les cent mariages jocistes», «Le feu de Cabano», «Le Congrès marial d'Ottawa». De Rome, il a commenté les Béatifications de Marguerite Bourgeois et Marguerite d’Youville, la mort de Pie XII, le couronnement de Jean XXIII, la bénédiction de l'Église canadienne.

En 1965, il est secrétaire général des Pères de Sainte-Croix de l'Oratoire Saint-Joseph. Il devient adjoint au président du Conseil des Arts de la région métropolitaine de Montréal en 1967 après en avoir été membre pendant dix ans.

Monsieur Biondi a oeuvré dans plusieurs domaines socio-économiques de sa ville; à l'Expo 67, comme membre de la Commission Pagé sur la restructuration scolaire de l'Île de Montréal et dans plusieurs comités du gouvernement et de la Commission des écoles catholiques de Montréal (notamment sur les problèmes d'instruction des immigrants). De 1976 à 1982, année de sa retraite, il était secrétaire général du Conseil des Arts de Montréal.