L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Jean-Guy Pilon (1930 – 2021)

Chevalier (1988)

Jean-Guy Pilon s’est illustré en tant que poète. Son œuvre a été primée, au Québec, par le prix Athanase-David, en 1984, et reconnue, en France, par le titre honorifique d’officier de l’ordre ministériel des Arts et des Lettres, qu’on lui a attribué en 1993.

M. Pilon naquit dans le village montérégien de Saint-Polycarpe en 1930. Il a fréquenté le Séminaire de Valleyfield, de 1943 à 1948, puis le collège Bourget de Rigaud, d’où il est sorti avec un baccalauréat ès arts en 1951. Il obtint une licence en droit de l’Université de Montréal en 1954.

Dès la fin de ses études, il a été embauché comme réalisateur radio à la Société Radio-Canada. En 1970, il y mit sur pied le Service des émissions culturelles, dont il a été à la barre jusqu’en 1985, année où il a renoué avec la réalisation.

En 1953, il intégra l’équipe des éditions de l’Hexagone, avant de cofonder, en 1958, la revue Liberté, qu’il a dirigée de 1958 à 1960, et de 1963 à 1980. De 1994 à 2000, il était le directeur de la revue Les Écrits.

En 1957, il présida à la création de la Rencontre des poètes canadiens et en organisa la première présentation, à Montréal, grâce au concours de Gaston Miron, O.Q. En 1972, il lança, notamment aux côtés de Fernand Ouellette, O.Q., la Rencontre internationale des écrivains, dans le double but de faire connaître la littérature québécoise et de susciter un dialogue entre les auteures et auteurs du Québec et d’ailleurs. De 1972 à 1997, il était à la tête du comité de direction de cette organisation.

En 1981, il fut élu à l’Académie canadienne-française. De 1982 à 1996, il était président de cet organisme, qui a été rebaptisé l’Académie des lettres du Québec, en 1992.

Par ailleurs, poète à ses heures, il a publié quelques recueils de poésie, soit La fiancée du matin : poèmes (1953), Les cloîtres de l’été (1954), L’homme et le jour (1957), La mouette et le large (1960), Recours au pays (1961), Pour saluer une ville (1963), Comme eau retenue : poèmes 1954-1963 (1968), Saisons pour la continuelle (1969) et Silences pour une souveraine (1972), ainsi que le texte « Dix phrases pour Jérusalem », paru dans la revue québécoise de poésie Estuaire. À la fin de 1985, les éditions de l’Hexagone ont fait paraître l’intégrale de ses poèmes, sous le titre Comme eau retenue : poèmes 1954-1977.

En 1988, M. Pilon prit définitivement sa retraite.

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