L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Fatimata Dia

Chevalière (2015)

Juriste environnementaliste de formation, Fatimata Dia a fait carrière dans le monde du développement durable. Elle a ainsi contribué aux travaux d’experts nationaux et internationaux sur divers dossiers tels que les négociations onusiennes relatives à l’élaboration d’accords multilatéraux sur l’environnement (AME), comme la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. En qualité de directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, elle s’est employée à renforcer les liens entre le Québec et cet organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie.

Mme Dia est née à Bamako, au Mali, en 1955. Elle est titulaire d’une maîtrise en droit international public, d’un D.E.A. en sciences de l’environnement ainsi que d’un D.E.S.S. en finances et banques.

En 1983, au Sénégal, elle intègre le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature, où tout est alors à bâtir. De 1990 à 1995, elle est appelée à diriger un important projet pilote de développement intégré agrosylvopastoral du PNUD dans sept villages sénégalais. En 1999, elle passe, dans le même ministère, directrice de l’Environnement et des Établissements classés, poste qu’elle va occuper jusqu’en 2007. Ses attributions l’amèneront à coordonner les travaux de mise en place d’une stratégie nationale de développement durable.

À partir de 2007, Mme Dia est directrice de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (rebaptisé, en 2013, Institut de la Francophonie pour le développement durable). À ce titre, elle favorise, de manière générale, le développement durable dans l’espace francophone, en particulier en Afrique. Elle œuvre aussi, de façon plus ciblée, au renforcement des capacités des acteurs francophones à participer activement aux négociations internationales concernant l’environnement et la durabilité.

Pendant plusieurs années, elle s’appliquera à outiller – techniquement, financièrement et politiquement – les pays en développement à l’égard des changements climatiques. Elle les aidera à mettre en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation, cherchant résolument à accroître leurs investissements dans la résilience climatique et l’efficacité carbone.

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