L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

François-Albert Angers (1909 – 2003)

Officier (1985)

François-Albert Angers est né à Québec, en 1909. Après l’École des hautes études commerciales de Montréal, il a étudié à l’École libre des sciences politiques ainsi qu’à la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris.

La carrière universitaire de ce nationaliste engagé s’échelonne sur plusieurs décennies. Il a été professeur de sciences économiques à l’École des hautes études commerciales de Montréal de 1938 à 1974; de sécurité sociale à l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal de 1950 à 1955; de théorie économique de la coopération à l’Université de Sherbrooke en 1976; puis directeur de l’Institut d’économie appliquée, de 1959 à 1969. En 1980, il est devenu professeur émérite de l’École des hautes études commerciales.

Monsieur Angers a longtemps constitué une référence, à la fois dans les domaines de l’économie et de l’écriture. Il a été directeur de la revue L’Actualité économique de 1938 à 1948, directeur de la revue L’Action nationale de 1959 à 1963, directeur technique du Conseil d’orientation économique de la Chambre de commerce de la province de Québec de 1955 à 1959, conseiller économique de la Commission royale d’enquête sur les problèmes constitutionnels (aussi appelée commission Tremblay) de 1953 à 1956, et membre de conseils d’administration de plusieurs institutions à caractère économique. Il a également été président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal de 1969 à 1973 et du Mouvement Québec français, de même que vice-président du Mouvement national des Québécoises et Québécois.

En outre, François-Albert Angers a été membre du conseil d’administration de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, président de la Ligue d’action nationale, de la Fondation Esdras Minville et de la Fondation Ludger Duvernay.

Enfin, il a été consultant privilégié pour la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Le prix Léon-Gérin lui a été décerné, en 1980, pour sa contribution à l’étude des sciences de l’homme.