Vous êtes natif de Donnacona. Vous avez fait le collège classique et obtenu un baccalauréat ès arts et une licence en géographie de l’Université de Montréal.
Vous êtes entré à La Presse, en 1969. À l’apogée de la révolution hippie, vous étiez chroniqueur de musique rock et critique de cinéma. Vous vous démarquez rapidement par votre habileté à aller au-delà de l’événement pour poser un regard sur la réalité culturelle d’un Québec en effervescence.
En 1980, vous passez au magazine L’Actualité. Faisant écho à votre formation en géographie, vous signez de nombreux reportages sur l’environnement et l’urbanisme. Vous attirez notamment l’attention par une série d’écrits documentaires sur des grandes villes du monde : Bangkok, Tokyo, São Paulo, New York. Vous contribuez à de nombreuses autres publications, de Châtelaine au Reader’s Digest et au Devoir.
Vous touchez aussi à la télévision. On se rappellera de La bande des six — beaucoup s’en rappellent.
Au fil des ans, vous avez remporté plus d’une vingtaine de prix de journalisme. Votre plume est donc bien aiguisée lorsque vous amorcez votre carrière d’écrivain. Après deux romans jeunesse, vous vous attaquez aux figures mythiques du Québec : Guy Lafleur, Céline Dion et René Angélil, Monica la Mitraille, Marc Favreau et son indomptable Sol, Robert Bourassa, les coureurs des bois, les patriotes de 1837, les Canadiens de Montréal, le Cirque du Soleil, les grands ingénieurs… Ce que révèle votre œuvre, c’est une passion du Québec et de ses gens.
En vos ouvrages, ce sont les Québécoises et les Québécois qui se retrouvent.
Georges-Hébert Germain, au nom du peuple du Québec, je vous fais chevalier de l’Ordre national du Québec.
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