L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Edith Jacobson Low-Beer (1916 – 2009)

Officière (2007)

Femme d’affaires d’une générosité exceptionnelle, Edith Jacobson Low-Beer a toujours été active dans le milieu sociocommunautaire montréalais. En sa qualité de cofondatrice et de présidente de la Fondation EJLB, elle a contribué de façon remarquable à la recherche en neurosciences et a fourni un appui indéfectible à de nombreux organismes qui viennent en aide aux victimes de maladie mentale et à leurs proches.

Mme Jacobson Low-Beer naquit à Montréal en 1916. Son mari et elle mirent sur pied, en 1983, la Fondation EJLB, avec l’objectif initial d’appuyer la recherche médicale en schizophrénie, et ce, en mémoire de leur fils. En 1989, le couple investit le produit de la vente de son entreprise dans la Fondation.

Après le décès de son mari, survenu en 1993, Mme Jacobson Low-Beer devint présidente de la Fondation, dont l’étendue de la mission s’est élargie avec le temps : l’aide à la recherche médicale et scientifique dans toutes les branches des neurosciences, l’appui aux organismes sociocommunautaires qui offrent des services de santé mentale et, enfin, la protection de l’environnement.

Au fil des ans, la Fondation a notamment permis :

  • l’instauration d’un programme de bourses, qui a profité à des dizaines de chercheuses et chercheurs médicaux du Québec;
  • la mise en œuvre, dans l’agglomération montréalaise, de programmes innovateurs de santé mentale, principalement au Centre d’accueil Portage, à l’Hôpital Douglas, à l’Hôpital général de Montréal, à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et à l’Institut Allan Memorial;
  • le soutien à l’implantation d’habitations supervisées pour personnes itinérantes;
  • l’acquisition et la préservation, au pays, de sites naturels à valeur écologique exceptionnelle ou d’importance capitale pour le paysage urbain.

Sur plusieurs décennies, Mme Jacobson Low-Beer se démarquait par ses activités de bénévolat et de bienfaisance. Vingt ans durant, elle a apporté son concours à l’organisme montréalais Les amis de la montagne, voué à valoriser le mont Royal et à en assurer la pérennité comme grand parc urbain.