L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

De grands noms au Salon international du livre de Québec (13 au 17 avril 2016)

Depuis 1998, Philippe Sauvageau, C.Q., dirige les activités du Salon international du livre de Québec. Il a su en faire une institution de la vie culturelle de la capitale et, au surplus, un hommage à l’esprit.

Cette année, on pourra y rencontrer plus de 1250 auteurs et auteures, dont nombre sont titulaires de l’Ordre national du Québec.

On y trouvera notamment le célèbre géographe Henri Dorion, C.Q., la romancière et dramaturge Marie Laberge, C.Q., et l’écrivain abondant d’origine algonquine, Michel Noël, C.Q.

Par parenthèse, on soulignera que celui-ci était au Salvador, en mars dernier, à l’invitation de la sous-ministre des Salvadoriens de l’étranger, Ludivina Magarín. Lors de son séjour au pays, il a transmis, à destination des représentants amérindiens, une lettre d’amitié et de fraternité de la part de Ghislain Picard, C.Q., chef de l’Association des Premières Nations du Québec et du Labrador depuis 1992. Il a aussi fait don de centaines de livres québécois en français et en espagnol à des bibliothèques scolaires, et ce, au nom du collectif pour la jeunesse ILWIT, dont il fait partie.

Revenant au sujet du salon, on aura la chance d’y côtoyer d’autres personnalités incontournables qui se proposent de faire découvrir une nouveauté toute fraîche ou plutôt récente, à savoir :

  • Janette Bertrand, C.Q.
    Au début du printemps 2016, la grande dame de la télévision québécoise arrivait avec La vieillesse par une vraie vieille. Cet ouvrage assez volumineux constitue, d’une certaine manière, un autre volet de son autobiographie, Ma vie en trois actes, datant de 2004. Elle y aborde en effet les dix dernières années de sa vie. Cependant, elle y ouvre des perspectives pratiques judicieuses pour divers aspects de vie liés aux 3e et 4e âges, partageant des moyens efficaces d’apprivoiser la vieillesse.
  • Denise Bombardier, C.Q.
    À l’automne 2015, la journaliste étonnait avec Jackpot – Plaisirs et misères du jeu (Les Éditions de l’Homme), essai où elle porte un regard non moralisateur, nuancé, à la fois enthousiaste et critique sur les établissements de jeux de hasard.
  • Georges Brossard, C.Q.
    Le 15 mars 2016, l’entomologiste autodidacte donnait le coup d’envoi à son second livre écrit avec Barbara Kahle : Maudite passion. Il y raconte, avec ferveur et humour, le séjour de chasse aux insectes et autres arthropodes qu’il a effectué en Afrique du Sud. Ayant posé ses valises au pays de l’apartheid, en 1993, avant même l'élection historique de Nelson Mandela, il espérait en ramener une quantité phénoménale de spécimens destinés à grossir sa collection entomologique. Toutefois, l’excentrique aventurier allait traverser des péripéties plus ou moins heureuses, mais humainement riches. Par ailleurs, on notera que sa biographie, Georges Brossard – Audace et démesure, est sortie en 2014.
  • Hélène Dorion, C.Q.
    Le 31 mars 2016, la poète de renommée internationale lançait Le temps du passage, récit à saveur méditative où mots et photos sont en dialogue synergique. Son livre s’arrête, se fige sur la vie, si cela fût possible, car elle est sans cesse en mouvance par sa nature même, faite d’impermanence et de mort, de brouillard et d’éclaircie en alternance relative, d’ombre et de lumière aux reliefs préfigurant, pour qui sait bien les percevoir, le recommencement sous la chape des souvenirs passés.
  • Dany Laferrière, O.Q.
    En janvier 2016, l’académicien présentait, en France, Mythologies américaines – Romans, son tout dernier livre, lequel entrelace trois titres forts de son œuvre et un inédit. Qui plus est, il publiait, en novembre 2015, Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo. Dans cet essai, sorte de longue lettre d’amour envers le Québec, il guide les nouveaux arrivants et leur société d’accueil vers une compréhension mutuelle en racontant quarante années de vie à un jeune immigré africain, Mongo, qui vient de débarquer à Montréal.
  • Kim Thúy, C.Q.
    Tout dernièrement, la Vietnamo-Québécoise aux livres à succès sortait le roman Vi. Vi, c'est le prénom d'une fillette qui fuit le Vietnam avec sa mère et ses trois grands frères, et qui ira habiter, adolescente, Québec, et, adulte, Montréal. Dans son parcours, elle devra apprendre à mieux se connaître.
  • Martine Tremblay, C.Q.
    En septembre 2015, la spécialiste des couloirs politiques et administratifs faisait paraître La Rébellion tranquille – Une histoire du Bloc québécois (1990-2011). C’est son second livre publié chez Québec Amérique. Son premier a remporté le Prix de la Présidence de l’Assemblée nationale. Paru en 2006 et réimprimé en 2013, il s’intitule Derrière les portes closes – René Lévesque et l'exercice du pouvoir (1976-1985). On y trouve un éclairage inédit sur la réalité du pouvoir durant les mandats du chef d’État René Lévesque. Le nouvel ouvrage de Mme Tremblay, quant à lui, se fonde sur une recherche exhaustive et des entrevues effectuées auprès de 70 personnes qui ont vécu de près les années bloquistes.

À propos du Salon international du livre de Québec

Le SILQ se tiendra, pour le grand public, du 13 au 17 avril 2016, de 9 h à 21 h tous les jours sauf dimanche (de 9 h à 17 h), au Centre des congrès de Québec, à quelques pas de l’hôtel du Parlement.

Une vaste superficie est consacrée à cette foire où l’on peut circuler agréablement d’un stand à l’autre.

Relativement jeune, le Salon international du livre de Québec a débuté « événementiellement » en 1998, année à comparer à 1966 pour le Salon du livre de Rimouski, à 1978 pour le Salon du livre de Montréal, à 1979 pour le Salon du livre de Sherbrooke (rebaptisé Salon du livre de l’Estrie en 1981), à 1980 pour le Salon du livre de Hull (devenu le Salon du livre de l’Outaouais en 2003) et à 1989 pour le Salon du livre de Trois-Rivières.

Mise en ligne : 14 avril 2016

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