L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Solange Fernet Gervais (1930 – 2016)

Chevalière (1993)

Solange Fernet Gervais fit preuve d’un engagement multiple : membre du CA du Comité d'aide au développement des collectivités Mékinac-Des Chenaux; membre de l’Office des professions du Québec; directrice régionale à l’Union catholique des femmes rurales (1961-1966); membre fondatrice du Syndicat des agricultrices de la Mauricie (1980); bénévole auprès du Conseil national du bien-être social; membre du Conseil (provincial) des affaires sociales; membre du CA du Centre hospitalier régional de la Mauricie; vice-présidente du CLSC Normandie (1980-2000); cofondatrice d’Albatros Saint-Tite (1988); cofondatrice et directrice générale du Centre d'action bénévole Normandie (1984-1992); membre fondatrice de la Fondation Thérèse F. Casgrain (1982); membre du Conseil du statut de la femme (1984-1988); administratrice au Centre de femmes de Mékinac (1999-2000 et 2002-2008); première membre féminine du CA du quotidien Le Devoir (1981-1984); fondatrice et coordonnatrice de la Société historique de Hérouxville; etc.

Mme Fernet Gervais naquit à Berthierville en 1930. Travailleuse sociale de profession à Montréal, elle suivit son mari, Denis Gervais, pour s'établir à Hérouxville. C’est dans ce village de la Mauricie qu’elle monta une ferme laitière en copropriété. Agricultrice au quotidien, elle éleva sept enfants au total. En 1990, la Fédération des agricultrices du Québec la déclara agricultrice de l’année.

Par ailleurs, cette ardente féministe participa, en 1966, à la fondation de l’AFEAS (Association féminine d'éducation et d'action sociale), résultante de la fusion de deux organismes féminins : les Cercles d’économie domestique et l’Union catholique des femmes rurales. Jusqu’à 1969, elle présida l’AFEAS régionale Mauricie. Quatorze années durant, elle œuvra au sein de l’administration centrale de l’AFEAS, occupant notamment le poste de vice-présidente (1974-1975) et celui de présidente (1975-1980). À ce dernier poste, elle mena une étude qui portait sur la femme collaboratrice en entreprise. Les conclusions et propositions de cette étude ont conduit à la création, en 1980, de l'Association des femmes collaboratrices (rebaptisée ultérieurement l’Association des collaboratrices et partenaires en affaires), dont elle allait être la première vice-présidente (1980-1984).