L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Victor C. Goldbloom (1923 – 2016)

Officier (1991)

Victor Goldbloom fut député provincial libéral pendant treize bonnes années. Après son parcours de parlementaire, il avait occupé plusieurs postes importants au sein des administrations québécoise et fédérale.

M. Goldbloom naquit à Montréal en 1923. Il obtint, à l’Université McGill, un diplôme de médecine, en 1945, et un diplôme de pédiatrie en 1950.

De 1944 à 1946, il servit dans l'armée canadienne. Ultérieurement, il pratiqua la pédiatrie, enseignant la discipline et d’autres (économie de la médecine, notamment) à son alma mater au cours de la période allant de 1950 à 1970.

En 1966, il fut élu député de la circonscription provinciale de D'Arcy-McGee. En 1970, après quatre années passées dans l'opposition, il intégra, sans portefeuille, le Conseil des ministres sous Robert Bourassa. En 1973, après s’être vu confier le portefeuille des affaires municipales, il prit la barre du tout nouveau ministère de l’Environnement. En novembre 1975, une charge majeure s'est ajoutée à sa double fonction ministérielle : celle de ministre responsable de la Régie des installations olympiques, organisme chargé de parachever les équipements nécessaires à la tenue des Jeux olympiques d’été de 1976. À l’automne 1979, il quitta l’Assemblée nationale pour être à la tête du Conseil canadien des chrétiens et des juifs, et ce, jusqu’en 1987.

Par la suite, il fut président du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (de 1988 à 1990), directeur général du Fonds de recherche en santé du Québec (1990 et 1991), commissaire aux langues officielles du Canada (de 1991 à 1999) et président du conseil d'administration de l’Agence régionale de la santé et des services sociaux de Montréal (de 2003 à 2016).

Du reste, M. Goldbloom contribua étroitement à la création, en 1981, de la Fondation Jules et Paul-Émile Léger, qu’il allait présider plus tard, soit de 2000 à 2003.

Au surplus, il était l’un des pionniers du dialogue interreligieux, ayant présidé l’Amitié internationale judéo-chrétienne de 1982 à 1990 et l’Amitié judéo-musulmane du Québec à partir de ses débuts, en 2003.

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